Je dépasse aisément toutes les limites quand je commence

En effet, pendant ces deux années, je n’ai cessé de repousser les limites que j’avais posées au départ. Je voyais ce travail comme une opportunité de concilier ma vie professionnelle et ma vie familiale de façon équilibrée. Mais voilà, la réalité est toute autre. La plupart du temps, mes journées ressemblent à une course de fond. Je sais quand ça commence mais pas vraiment quand ça finit. C’est très excitant et passionnant mais c’est tout aussi exténuant !

Et je ne rêve pas je sais quand j’arrêterai,

Etant donné la précarité du statut et des contrats qui ne tiennent qu’à un fil (que je m’efforce de rendre le plus solide possible), je me donne autant que je peux. Les clients m’appellent et je leur donne rendez-vous les soirs, entre midi et deux, le week-end, parfois même le dimanche !

Je sais après je vais payer pour ça
Oui je vais payer pour ça

Sur deux plans bien sûr, mais je n’aborderais pas ici l’URSSAF ou le RSI.

Je « paierai » certainement quand je serai trop débordée pour être organisée et tout s’emmêlera dans ma tête et que les erreurs s’accumuleront de tous les côtés. Ou quand j’oublierai d’aller chercher mes enfants à l’école.

J’ai dépassé les limites aisément, facilement
C’est vrai qu’il a été très facile de dépasser les limites. Les raisons ne manquent pas, l’envie de satisfaire le client, l’appât du gain, le (bon) sentiment de se sentir nécessaire (non, je n’ai pas dit indispensable !!!) Bref, super facile de s’investir à fond dans son entreprise.

J’ai dépassé les limites aisément largement
Quand je commence, je finis le travail proprement

Pour le moment, sauf quelques petites coquilles ça et là, je m’efforce de rester assez consciencieuse et concentrée pour faire le travail que je vends. Quitte à y passer mes soirées, mes week-end et quelques heures de mes insomnies…

alors je vais, par ici la monnaie