Cette semaine j’ai décidé de parler d’argent dans cet article. N’ayant aucun tabou sur ce sujet, je parle librement d’oseille, de blé, de flouze, de pèze, de sous, de pépètes, de fric (c’est chic !) …
Cela fait maintenant trois mois que ma petite entreprise est créée aux yeux de l’administration. Il est maintenant temps de passer à la caisse. Je vais devoir déclarer les petits revenus que j’ai perçus afin de payer les charges sociales. J’avoue que mes charges sont dérisoires mais cette réalité nous tombe très rapidement dessus. Heureusement je bénéficie de l’aide pôle emploi appelée ACCRE. Cette aide permet de faire passer les charges sociales de 25 à 6 % seulement la première année. La déclaration des revenus peut se faire en ligne par le portail de lautoentrepreneur.fr. Mais devinez quoi ? Je n’ai pas réussi à le faire en direct. Je vais donc envoyer un bon vieux chèque avec ma déclaration papier. Le comble pour une secrétaire dite high tech!
La démarche est à renouveler tous les trimestres. C’est le mode de fonctionnement que j’ai choisi. J’aurais aussi pu faire le choix de payer tous les mois.
Le pendant du paiement des charges et impôts, c’est le prix de mon travail, mes revenus.
Le problème qui se pose à moi aujourd’hui c’est que j’ai l’impression de toujours trop demander au client. Mais lorsque je les fais payer, leur réaction est toujours la même : « mais, ce que vous venez de faire vaut plus » ou alors « faites-vous payer à votre juste valeur Mademoiselle ». Alors est-ce que je me dévalorise ? Est-ce que je sous-estime mon travail ? Est-ce que j’ai peur de trop en demander au client ? Pour le moment je n’ai pas la réponse. Avec un peu plus de recul et de confiance en moi et en mes services, je saurai la vraie valeur de ce que je propose. Il faut donner un prix à mon travail, ni trop, ni trop peu et surtout quand j’annonce le prix au client, il ne faut pas que je termine par « ça vous convient ? » comme j’ai tendance à le faire aujourd’hui ! ça ne fait super sérieux !
Je passe du temps à faire mon travail, le mieux possible, le plus consciencieusement possible. Il faut que je fasse comprendre à mes clients qu’ils ont affaire à une professionnelle et que cela a un coût. Je sais que le problème vient de moi, mais il faut que j’arrive à vivre de ce travail pour pouvoir payer mes charges sociales…
Du blé, du flouze, de l’oseille !!!